La danse en Asie : un art sacré
Contrairement à ce qui est pour l'Occident, l'art de la danse a de tout temps tenu un grand rôle et une grande importance dans les civilisations asiatiques. Chaque mouvement entrepris vaut une expression particulière, une signification sacrée. Dans ce continent, chaque pays a sa propre forme de danse reflétant sa propre façon d'apercevoir la vie. Ci-après quelques danses typiques de l'Asie, listées par pays.
La « danse du Lion », Chine
La danse du Lion est une danse chinoise, faisant partie des traditions les plus valeureuses du pays. Elle se pratique à l'occasion d'une cérémonie grandiose telle que le Nouvel An chinois, un mariage, ouverture d'un restaurant ou d'un hôtel, etc. Elle est censée apporter chance, réussite, bonheur et prospérité... et chasser les mauvais esprits. Le nom « danse du Lion » vient en effet du fait que le lion soit le symbole de la force, du courage et de la sagesse pour les Chinois. Parfois, les gens qui regardent cette forme de danse chinoise le confond avec un dragon. La principale différence avec la danse du dragon, c'est qu'ici le lion est représenté par uniquement 2 danseurs. De plus, ces derniers ne sont pas à l'intérieur de l'animal, mais le tiennent juste au bout d'un manche.
Apsara, Cambodge
L'Apsara est une danse traditionnelle khmère pratiquée au Cambodge. Autrefois, c'était une danse réservée aux rois khmèrs. Elle aurait puisé son origine du côté de l'Inde, donc hindouiste. Mais après les premières venues des visiteurs de la cité mythique d'Angkor au XIXe siècle, cette pratique traditionnelle est rapidement devenue coutume pour accueillir les touristes étrangers. La danse « Apsara » est le fruit d'une longue assimilation d'une danse millénaire depuis l'âge de l'enfance. La tête des danseuses est parée de plusieurs bijoux éclatants. Leurs mains sont indéfinissablement courbées. Et leurs dos se trouvent cambrés. Chaque geste de la main raconte une étape de la vie dans la nature. À travers votre découverte de la culture cambodgienne, ne rater pas d'assister à sensationnelle danse du pays.
Buto, Japon
Buto ou la « danse des ténèbres » est une forme de danse moderne japonaise. Née dans les années 60, celle-ci est à une sorte de réaction adoptée par Tatsumi Hijikata face aux traumatismes laissés par la 2e Guerre mondiale. C'est une danse qui voulait changer le monde. C'était, selon son créateur, la meilleure façon de repousser l'influence culturelle occidentale. Elle n'est également pas une danse traditionnelle comme le Nô et le Kabuki malgré qu'elle soit imprégnée de bouddhisme et de croyances shintô. Danser le buto consiste à faire des mouvements de lents déplacements sur le sol avec le corps presque nu et peint en blanc. La tête du danseur devra également être rasée. À travers cette danse, l'artiste met en relation son esprit avec le cosmos et inscrit son être au coeur de l'univers.
Legong, Bali (Indonésie)
Legong est la danse traditionnelle typique de Bali. Exprimant à la fois féminité et grâce, les danseuses s'habillent en or et en soie de la tête aux pieds. Chaque mouvement entrepris (des yeux, des doigts, des mains, des postures, etc.) suit une règle respective. Étant donné que c'est une danse traditionnelle, elle est enseignée dans toutes les écoles balinaises. Les parents initient leurs petites filles dès l'âge de 5 ans. Réputés être le peuple le plus accueillant du monde, les Balinais ne se lasseront pas de vous recevoir avec un petit spectacle de bienvenue par la danse de Legong. La danse s'accompagne de la musique de « Gamelan ». Elle raconte en effet l'histoire de la fiancée, perdue et retrouvée, du prince de Kahuripan.
Dans Art