Sport de combat en Asie : 4 arts martiaux méconnus

Les arts martiaux font partie intégrante de la culture et la tradition de nombreux pays du continent asiatique. À part le judo, le karaté ou encore le kung-fu, d'autres sports de combat fascinants existent en Asie. Beaucoup sont peu connus, mais existent depuis des millénaires. En voici donc quelques-uns pour vous démontrer leurs aspects fascinants, techniques et histoires.

Le Yoseikan Budo, Japon

Tout récent, le Yoseikan Budo ne s'est développé qu'en 1960, notamment par Hiroo Mochizuki. En réalité, cette discipline rassemble à peu près toutes les techniques du judo, l'aïkido et le karaté. Avec des armes ou à mains nues, le Yoseikan Budo est un art martial complet. Il est surtout constitué de coups de poings et de pieds, ainsi que de techniques de sabres, d'immobilisation ou encore de soumission. Cet art martial a pour principe le mouvement ondulatoire qui vise à augmenter la puissance et la rapidité. De nos jours, il est présent dans approximativement une quarantaine de pays et est en train de se répandre.

Le Bokator, Cambodge

Le bokator ou la boxe du lion vient du Cambodge et existe depuis presque 2 000 ans. Comme son nom l'indique, cet art martial utilise des techniques inspirées d'animaux et de la nature. Il se caractérise par l'usage de la quasi-totalité des parties du corps, à savoir les coudes, les genoux, la tête ou encore les hanches. Pour compléter ces éléments, il est aussi possible d'utiliser des armes comme des épées ou des bâtons. Cet art ancestral a développé un grand nombre de techniques incluant la médecine naturelle et la méditation. Ces éléments sont aussi complétés par l'enseignement de l'histoire et la culture du pays. Le Bokator est pratiqué dans différentes écoles dédiées, notamment aux États-Unis et en Europe.
Le Shorinji Kempo, Japon

Le shorinji-kempo, fondé en 1947 par Doshin So, est un art martial traditionnel composé de techniques de self défense qu'il est possible d'utiliser dans toutes les situations. Son objectif est surtout une question de bien-être, à savoir le développement de l'esprit, l'amélioration de la condition physique et la capacité d'auto-défense. Cependant, il sollicite l'usage de coups de pied et de poing, de même que des techniques de dégagement et d'immobilisation lors des saisies. À travers une trentaine de pays, plus d'un million d'adeptes pratiquent ce sport de combat. Tout le monde peut s'y mettre, notamment les seniors, les petits ou encore les femmes. Au cours de l'apprentissage de cet art martial, les participants apprennent une discipline de remise en forme fondée sur des massages et utilisation de certains points de pression du corps.
Le Kalarippayatt, Inde
Le kalarippayatt est un art martial connu comme le plus ancien de l'Inde. Il a vu le jour dans l’État du Kerala, dans le sud du pays. Il est considéré comme l'une des disciplines de combat les plus complètes au monde. Mais en plus de cet aspect, il comprend également d'anciennes techniques médicales (orthopédie, āyurveda et massage). Par rapport à l'entraînement, le Kalarippayatt est constitué de nombreux exercices visant à développer la rapidité des réflexes et les techniques de combat avec l'utilisation d'armes telles que les lances, les massues, les poignards, le bouclier et l'épée. Bien que méconnu ailleurs, le kalarippayatt est très répandu en Inde. D'ailleurs, de nombreuses formes d'art du théâtre et de la danse sont issues du kalarippayatt, notamment la célèbre danse Kathakali.